Lancement des ateliers d’expression artistique Vénus

By 3 mai 2017juin 12th, 2017Grenoble, Vénus cancer du sein


Cette année, Spacejunk Grenoble va animer cinq ateliers, dans cinq territoires de l’Isère, en compagnie des artistes et de l’Office De Lutte contre le Cancer (ODLC). Aux trois territoires partenaires de l’édition 2016 (Pont de Claix, Grenoble et l’Assfam de Voiron) viennent s’ajouter deux nouveaux : Fontaine et l’Assfam de Villefontaine. Pour chacun de ces ateliers, nous attendons environ 10 femmes. Nous comptons aussi sur l’effet réseau, puisqu’il est probable que les participantes parlent de l’atelier et de ce qu’elles y ont réalisé et échangé avec d’autres femmes de leur entourage.

Les participantes des ateliers 2016 immergées dans les customisations.

Les ateliers d’expression artistique constituent le cœur de Vénus. Cette action vise à sensibiliser des femmes des quartiers défavorisés à prendre soin de leur santé. Des études mettent en évidence que le dépistage du cancer du sein est moins suivi dans ces zones car d’autres préoccupations prennent le pas sur la santé. Par ailleurs, un cancer du sein détecté tôt est moins dangereux : dans 9 cas sur 10, la maladie peut être soignée à condition de la diagnostiquer dès le début. Il est donc important d’aller vers ces femmes qui sont éloignées des parcours de soin et de l’information, afin de contribuer à réduire les inégalités sociales de santé.

La particularité de ces ateliers réside dans une approche artistique. La question du rapport au corps, à la santé et au cancer est abordée, non pas par les savoirs et la norme, mais par le sensible et le subjectif. Les freins culturels et familiaux sont ainsi évités : les participantes ne sont pas mises en difficulté. Les informations sont présentées avec le souci de respecter leur cheminement et favoriser chez elles l’envie de discuter et de faire des choix éclairés.

L’envie et le dynamisme étaient présents aux ateliers précédents !

Le temps de la customisation des photos de bustes nus est aussi une parenthèse qui leur est offerte dans leurs vies souvent trop pleines. C’est un peu un temps suspendu qui leur permet de s’évader de la réalité.

Cette action vient après le photoshooting qui a mobilisé 53 modèles et 3 photographes cet hiver. S’en suivront les parcours d’exposition qui auront lieu de septembre à novembre.